Centre pathologique de référence / avis du spécialiste

Le rôle principal du spécialiste dans la pathologie de la prostate se concentre sur deux sujets:

  • Validation du grade de Gleason
  • Aide diagnostique dans les cas difficiles

Le grade de Gleason:

  • Le score de Gleason est l’un des facteurs pronostiques principaux et entre en corrélation étroite avec:
    • Le PSA préopératoire
    • Le stade pathologique (pT) et le volume tumoral
    • Le statut ganglionnaire
    • Le taux de récidive et de survie
  • Le grade de Gleason joue un rôle décisif dans le choix thérapeutique
  • Le score de Gleason repose exclusivement sur des critères architecturaux et prend en compte les deux grades les plus représentés dans la coupe histologique de la tumeur concernée. Le score de Gleason le plus bas est 1+1=2 ; le plus haut 5+5=10. A partir du score 7, il s’agit d’une tumeur « high grade » (peu différenciée, donc particulièrement maligne).
  • La reproductibilité du score de Gleason entre deux anatomo-pathologistes différents s’étend de 69% à 94% si on accepte une variabilité de +ou-1.
  • La stricte reproductibilité (sans variabilité) n’est que de 36% à 70%, bien que ce soit d’elle que dépende la décision thérapeutique et le pronostic.
  • Un deuxième avis d’expert est toujours indispensable quand la décision thérapeutique dépend de l’exactitude du score de Gleason.

Problèmes diagnostiques du cancer de la prostate:

  • Le diagnostic du cancer de la prostate dans la biopsie dépend des facteurs suivants:
    • La qualité de la prise de la biopsie
    • La taille du fragment de tissu tumoral inclus dans la biopsie
    • L’expérience personnelle de l’anatomo-pathologiste
    • La qualité de la préparation de la biopsie (le moins possible de perte de tissu)
    • La qualité de la coupe et de la coloration.
  • La difficulté du diagnostic histopathologique est inversement proportionnelle à la quantité de tissu tumoral compris dans la biopsie.
  • Pour poser un diagnostic de malignité de manière fiable, on recommande la présence d’au moins 6 à 8 structures glandulaires répondant aux critères architecturaux et cytologiques du cancer de la prostate. Néanmoins, une seule structure glandulaire peut être suffisante à la pose du diagnostic.
  • Les causes les plus fréquentes de faux diagnostic de cancer de la prostate dans les biopsies sont les différentes formes d’atrophie glandulaire qui peuvent être confondues avec le cancer.
  • Un deuxième avis par un centre spécialisé assure la fiabilité du diagnostic. Ainsi, des rebiopsies inutiles et, au pire, de fausses décisions thérapeutiques, peuvent être évitées.

Gleason-Schema

Gleason 1 + 1 = 2

Gleason3 + 4

Primärer Gleason Grad 5

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