La différentiation neuroendocrine et la résistance à la radiothérapie ou la thérapie hormonale

Le cancer de la prostate consiste principalement en cellules secrétant du PSA.

Le deuxième phénotype présente une fonction neuroendocrine avec une production de substances hormonales diverses, qui peuvent être mises en évidence par le marqueur ChromogranineA. Nous avons montré que les cellules cancéreuses exprimant la ChromogranineA étaient indépendantes des androgènes, parce qu’elles ne possèdent pas de récepteurs à androgènes. De plus, les cellules à fonction neuroendocrine n’ont pas de potentiel prolifératif, mais elles produisent des hormones qui favorisent la prolifération des cellules cancéreuses adjacentes. Il est connu que des cellules qui ne prolifèrent pas sont relativement résistantes à l’effet toxique des rayons. De plus, ces cellules neuroendocrines échappent à la mort cellulaire, ce qui les rend pratiquement immortelles. Sur la base de ces propriétés biologiques, les cellules cancéreuses prostatiques qui possèdent ces caractéristiques neuroendocrines mises en évidence par la ChromogranineA sont résistantes à la thérapie antiandrogène ainsi qu’à la radiothérapie. La mise en évidence des cellules neuroendocrines se fait par des méthodes immunohistochimiques dans le tissu tumoral ou bien par mesure de ChromogranineA dans le sang.

Littérature:

IHC: Chr-A

Androgen- insensitives Prostatakarzinom

 tunel-mib-chrA

Doppelmarkierung

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